Le Parlement européen a lancé une stratégie afin d’interrompre le trafic illicite d’animaux de compagnie en tous genres. Cela inclut notamment les chats et chiens qui constituent une grande partie des adoptions dans la zone Euro. Pour cause : une prise de conscience sur la nécessité de préserver le confort des animaux domestiques ainsi que de la santé publique. A cet effet, il convient d’instaurer un système courant de légitimation des chats et chiens. Chaque mois, de nombreuses animaleries européennes vendent des milliers d’animaux domestiques sans être identifiés.
Les enjeux du bonheur animal chez les Européens
Bon nombre de trafiquants circulent librement à travers l’Europe tout en transportant des bêtes non identifiées. Ce commerce non contrôlé est le résultat du manque de loi collective sur l’adoption des chiens et chats. Il s’agit d’un trafic excessivement lucratif et perpétuel. Les animaux sont autant maltraités sur le plan émotionnel que physiologique. Cela se traduit par une vente dans des conditions déplorables et un transport sans nourriture ni eau. Ils ne bénéficient d’aucune inspection vétérinaire. L’apparition de diverses maladies graves survient facilement alors qu’ils ne sont même pas correctement sevrés.
Toutes ces conditions médiocres sont nocives pour la santé publique, vu que les petits animaux sont rarement vaccinés. Ainsi, l’Union Européenne a décidé d’établir un répertoire local où seront regroupé les éleveurs et revendeurs d’animaux domestiques. Des sanctions sévères seront imposées à toutes entités se permettant de délivrer de faux passeports. Il est important de noter que la majorité des citoyens européens a soutenu la protection des animaux de compagnie. En effet, ce sont les plus amateurs d’animaux domestiques. Pour eux, les chats et chiens font intégralement partie de la famille.
L’encadrement du commerce en ligne
Le commerce illégal en ligne est le principal obstacle à cette lutte contre le trafic animal. Les ventes sur les sites et les réseaux sociaux ne sont pas entièrement maîtrisées. Ces diverses plateformes et annonces illégales ont permis de réaliser des milliers de transactions. Il est donc primordial de discerner les vendeurs en ligne. En France, par exemple, l’ordonnance du 1er Janvier 2016 stipule que toute vente de chaton ou chiot doit toujours être déclarée auprès de la chambre d’agriculture pour l’obtention d’un numéro SIREN.
Mais cette lutte féroce nécessite la collaboration de tous les pays membres de la Commission Européenne. En Allemagne, une plateforme de petites ventes en ligne a définitivement mis un terme à l’achat et la vente d’animaux domestiques via son site. En Grande-Bretagne, seuls les refuges Outre-Rhin et les élevages professionnels ont le droit de vendre des chatons et des chiots.
Les mesures pour protéger les acheteurs
Le Parlement européen avait déjà préconisé un plan d’immatriculation des animaux domestiques à grande échelle. De ce fait, ceux qui se permettent encore de fournir de faux passeports pour animaux recevront des sanctions plus rigoureuses. Ces sanctions peuvent atteindre 30 000 € d’amendes et 2 ans de prison. Les mesures de protection contrôler les inégalités de prix, car c’est ce qui favorise davantage les trafics et les élevages prohibés. L’Union Européenne incite toujours à l’adoption et non à l’achat de chats et chiens.
En cas d’incrimination ou d’observation de maltraitance, il convient de prendre des photos, des vidéos, des témoignages, enregistrer des cris, etc. Mais le plus important est de contacter les autorités comme la gendarmerie, la police ou la préfecture ; les associations de protection animale, ainsi que les services vétérinaires. Il est également possible de signaler toute forme de maltraitance en ligne via la plateforme www.internet-signalement.gouv.fr. Cela réduit les risques autant pour les personnes ayant remarqués une infraction que pour les animaux qui peuvent subir une plus grande maltraitance en cas de mauvaise démarche.
Photos : slate.fr ; quatre-pattes.ch