Tous les propriétaires de chat, de chien et de rongeur souhaitent les meilleurs soins à leur petit compagnon. Au cas où votre animal viendrait à se blesser ou serait atteint d’une maladie chronique réclamant un traitement continu, c’est à la compagnie d’assurances de payer les frais à votre place. L’éventail des garanties prises en charge figure dans le contrat d’assurance, mais soyez attentifs à différents détails : les cas de dispense, les critères d’éligibilité, le plafond de remboursement, etc. Une lecture attentive du contrat est recommandée avant la signature.
Les risques pris en charge
En premier lieu, renseignez-vous soigneusement sur les différents risques couverts : maladie, accidents, visite chez le vétérinaire, etc. Les offres varient en fonction de la compagnie et de la formule sélectionnée. Vous serez appelés à choisir entre un forfait basique, un forfait moyen de gamme et un forfait Premium. Plus votre cotisation mensuelle est importante, plus la prise en charge est étendue. Certes, il n’existe pas d’enseigne assurant une garantie totale des soins, mais il y a des offres incluant des couvertures satisfaisantes comme l’assurance pour animaux de Dalma.
Les critères d’entrée et de sortie
Certaines compagnies d’assurances fixent une barrière élevée à la sortie. Il arrive que le contrat comporte une clause d’engagement de deux années. La cessation des cotisations est impossible jusqu’à l’expiration de ce délai. Quelques compagnies approuvent la demande de résiliation en échange de frais de clôture, d’autres n’acceptent de libérer l’assuré que si les mensualités restantes sont versées. Pour éviter les mauvaises surprises donc, mieux vaut rester attentif sur ce détail.
Les critères spécifiques à l’animal
Les mutuelles d’assurances vont porter un regard particulier sur votre animal de compagnie avant de statuer sur le dossier.
L’âge de l’animal
En raison de leur jeune âge, les chatons et les chiots accusent un taux de morbidité élevé. De même, les animaux avancés en âge sont enclins à souffrir de plusieurs maux. Trop de risques pour les compagnies d’assurances qui refusent pour la plupart d’entre elles de couvrir les animaux de compagnie avant leur 60ème ou 90ème jour de naissance et après leur 8ème, 9ème ou 10ème année.
La race de l’animal
La race en soi n’est pas un motif d’exclusion ; c’est plutôt l’usage de destination de l’animal qui inquiète les assureurs. Ces derniers craignent de couvrir les chiens de garde ou de chasse qui s’exposent fréquemment à des accidents. Notez que la provenance géographique de l’animal peut être également un motif de rejet, surtout pour les importations en dehors de l’Union européenne.
Les antécédents de santé
Si naguère, les propriétaires de chats ou de chiens sont invités à présenter un carnet de santé lors du rendez-vous chez l’assureur, cette obligation n’en est plus une aujourd’hui. Ceci dit, l’état de santé de l’animal entre en ligne de compte dans la recevabilité du dossier. Les animaux souffrants peuvent être acceptés en échange d’une cotisation plus élevée. Les maladies antérieures à la date du contrat d’assurance ne sont généralement pas couvertes. Il en va de même des anomalies congénitales, héréditaires ou des soins liés à la gestation ou à la difficulté de la gestation.
Les cas de dispense
Votre chaton ou votre chiot vient à faire une chute ? Attention ! Certains prestataires ne couvrent pas les accidents de balcon. A-t-il contracté une maladie courante ? La compagnie d’assurances décline toute responsabilité si un vaccin non administré avait pu empêcher la maladie. La mise à jour de la vaccination est, rappelons-le, une condition requise pour profiter d’un remboursement. Enfin, souvenez-vous que pour une gamme de soins donnée, la plupart ne prennent en charge qu’une partie des frais engagés et non la totalité.
