Près d’un foyer sur trois adopte un animal de compagnie en France. Que ce soit chien, chat ou encore tout autre animal domestique, les demandes sont nombreuses. Seulement, toutes ne sont pas à cheval sur les mesures de sécurité liées au bien-être de ces derniers. C’est ainsi que le Gouvernement instaure de nouvelles dispositions afin d’améliorer les conditions de vie des animaux de compagnie. Quelles sont les mesures annoncées pour favoriser le bien-être des animaux ? Faisons le point sur les possibles changements en termes de protection des animaux.
La protection des animaux au cœur des préoccupations
Que ce soit dans le but de favoriser la sauvegarde de l’environnement ou de veiller tout simplement à leur bien-être, la protection des animaux fait de nombreux partisans. Selon l’Ifop ou Institut français d’opinion publique, un sondage a permis de déterminer l’importance du bien-être des animaux domestiques. Cette analyse réalisée au début de l’année 2019 aurait conclu à une implication d’environs 90% des Français dans le traitement des animaux de compagnie. Ces derniers souhaitent veiller à ce que la maltraitance animale ne soit plus aussi fréquente d’actuellement. Appuyé par le Gouvernement, l’action connaît cette année quelques petites transformations. Le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a notamment mis en avant 15 nouvelles mesures à destination de la protection des animaux. Elles concernent autant les animaux domestiques que ceux de compagnie ou d’élevage qui sont en grand nombre en France. Bien sûr, qui dit bien-être de l’animal dit également bien-être de son propriétaire afin que chacun y trouve son compte.
Quels changements à prévoir ?
Bien que les mesures pour la protection des animaux existent depuis quelques temps, certaines d’entre elles ne suffisent pas à favoriser le bien-être de ces derniers. Dans cette optique, le Gouvernement ainsi que les opposants à la maltraitance animale ont pensés aux transformations à adopter pour une meilleure application des réglementations en vigueur. Parmi les nouvelles dispositions à prendre en compte, les propriétaires d’animaux devront penser à :
L’amélioration des dispositifs de traitement des animaux
Dès cette année, le Gouvernement met en place un nouveau dispositif visant à réglementer le transport d’animaux. Cela concerne principalement le contrôle au chargement qui est souvent négligé, bien qu’il soit des plus importants. La réglementation européenne en vigueur sera renforcée et appliquée dans les moindres détails pour un meilleur traitement des animaux. Ces contrôles seront bien sûr effectués par des vétérinaires privés ayant obtenus une habilitation dédiée à cet effet. S’ils sont encore peu nombreux actuellement, leur nombre ne saurait tarder à augmenter afin d’atteindre les objectifs fixés par les autorités.
Des pratiques interdites dès 2021
Certaines pratiques sont considérées comme dangereuses et néfaste pour le bien-être des animaux. C’est notamment le cas de la castration des porcelets qui sera interdite dès l’année prochaine. Il ne faut pas oublier que cette pratique se fait généralement à vif, ce qui pose un problème de taille quant à la maltraitance qu’elle implique. Il en est de même pour le broyage des poussins mâles. Pour 2022, les éleveurs devront d’ailleurs avoir un référent qui s’assurera de la protection des animaux. Ce dernier suivra une formation spécifique au préalable afin de répondre aux exigences du Gouvernement. Une démarche qui va dans le sens de la sensibilisation et de l’enseignement pour améliorer le bien-être des animaux en général.
Quelles sont les attentes des défenseurs de la protection animale ?
L’abandon des animaux de compagnie fait partie des cas de maltraitance les plus fréquents en France. Que ce soit suite à une incompatibilité du mode de vie ou tout simplement lors du départ en vacance, de nombreux foyers remettent leurs chiens et chats à la rue au bout d’un moment. Suite aux nouvelles mesures mises en place par le gouvernement, les défenseurs du bien-être animal espèrent une meilleure application de la loi contre l’abandon. Entre les associations qui sont débordées et le manque de dispositif permettant d’enregistrer les animaux de compagnie à leur adoption, cette loi reste encore assez floue. Une situation que le Gouvernement devrait rapidement arranger afin qu’il soit plus facile de trouver les propriétaires abandonnant leur animaux de compagnie. Par la même occasion, cela permettrait de réduire les charges des associations qui ont déjà une obligation de stérilisation assez coûteuse sur le long terme.
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